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frouchetouloumes
9 mars 2011

projection

Sale temps pour les barjots.

Mon empathie pour l'Ainé chante les louanges de ma peur de l'abandon. La colère du Second, de ses femmes, de ses enfants pourraient continuer leur route dans ma direction si je ne relevais pas la tête plus rapidement. 

Tout ce que vous reprochez à l'ainé, vous pourriez un jour me le reprocher: la dépendance, l'attentisme, le renoncement... et tant d'autres entraves à l'action. 

Quand j'essaie de défendre l'ainé, d'avancer la souffrance, le pardon, la proximité de nos douleurs. Je plaide surtout pour moi. 

Il est si terrifiant d'assister à ce phénomène naturel du rejet. On peut si vite passer de l'autre côté... On peut tous se réveiller un matin sans savoir où l'on dormira le lendemain. Ces derniers jours, j'ai pris conscience de mes propres fragilités. Oui mon Ange, je me repose sur toi. Trop. 

En attendant mon tour,  je tente de trouver des solutions acceptables. Aucun de nous ne veut de lui. Ni ses frère et soeurs, ni ses enfants. Il sort de cette maison de repos dans 3 semaines sans savoir où il pourra poser son sac. Le Second pilote à nouveau l'affaire. L'autorité, c'est plus fort que lui. J'ai compris la leçon. Au lieu de m'opposer, je propose.

PS: je viens de relire mes mots hachés par un flux d'idées mal rangées. J'ai fait quelques aménagements. Je voudrais écrire encore plus librement, m'autoriser tous les errements. 

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Commentaires
F
Hermione, Soumarine, Cloudy: merci de partager vos réflexions ici. Je n'ai pas les idées assez claires ce matin pour apporter mon grain de sel. Si ce n'est: Face au rejet/protecteur, il y a un rejeté/effrayé. Je connais cette terreur de l'abandon.
C
Le rejet, c'est le rempart...<br /> Il faut s'autoriser tous les errements, je crois, ils permettent d'avancer, de mieux se connaitre (et donc de grandir).<br /> Des pensées
S
C'est bien ça, de proposer au lieu de s'opposer... Parfois se poser tout court est également nécessaire. <br /> Le rejet ça peut aussi être simplement une mesure de protection et dans ce cas là on ne rejette pas l'autre, on se centre sur soi, et on tient compte de ses propres limites. A l'impossible nul n'est tenu, et quand on prend le temps d'examiner ses propres capacités à aider l'autre en envisageant même qu'elles soient très limitées, on arrive à donner plus que ce que l'on pensait au départ être capable de donner. L'écoute de l'autre passe d'abord pas le respect de l'écoute de soi. <br /> A plus, Soum.
H
Le rejet est confortable, il évite la souffrance en faisant porter la faute sur l'autre. Il nous protège plus que l'empathie... j'avoue y avoir parfois cédé pour me protéger.
frouchetouloumes
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