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frouchetouloumes
9 janvier 2012

Hé Ho du bâteau .... y a quelqu'un ?

Hermione, j'ai eu envie d'inscrire ton commentaire en titre. Je me pose la même question. Et je me souviens de la chanson : C'est moi, c'est l'italien. Est -ce qu'il y a quelqu'un, est-ce qu'il y a quelqu'une ? J'ai l'impression de m'être un peu égarée depuis la mollécule. Je vais mieux. Et je vais moins bien aussi. Mes rythmes sont chamboulés. Je suis fatiguée physiquement, avec un besoin de dormir démesuré. Moi qui aime tant le petit matin, je deviens paresseuse. Nous nous sommes revus. Toi et moi. Un dîner chez Saturne, puis un noël décalé d'une journée: des huitres, des cadeaux, du champagne pour toi. Le lendemain, tu m'as déposée à la gare de Lyon pour mes vacances en famille au bord de la neige. J'ai adoré skier. Mon souffle est resté pondéré, pas de grandes noyades et petit à petit de belles glissades avalées d'un seul trait. Je sais bien qu'il faut profiter de ce répit parce qu'un jour, sans doute, mes poumons refuseront l'altitude.   Même pas peur d'ailleurs. C'est si loin, demain. 

Au retour: nouveau message, nouveau rendez-vous. Nous marchons dans Paris, tu tiens ma main. Nous mangeons des gâteaux, tu achètes des pâtes de fruit. Tu es bien l'homme que je connais: joyeux, heureux de l'instant. Comme je te sens soucieux le soir, aprés notre voyage en Chine, je pose la question : "tu as peur de me faire souffrir?" La réponse est oui. Tu as peur que j'imagine que nous allons revivre ensemble. Et bien, mon Ange déçu, j'y pense bien sûr mais je ne le souhaite pas. Même si je garde de beaux souvenirs de ces mois au quotidien  entre toi et moi. La fin a été bien violente. Depuis la rupture, j'ai goûté une autre part de vie, plus libre, sans fusion, sans prison. Je veux parler de ma prison, celle que je construis toujours tout autour de l'amour. Alors je t'ai rassuré  un peu brusquement en disant un peu trop fort :  "je ne me projette pas dans l'avenir avec toi." En fait, j'aurais pu éviter le "avec toi".  On a beau partager la peur et le doute, c'est difficile d'entendre le "non" de l'autre. Non, je ne veux pas vivre avec  toi aujourd'hui. Mais, je ne veux non plus vivre trop longtemps dans le flou du temps qui nous sépare du prochain rendez-vous. Qui sommes-nous l'un pour l'autre ? D'anciens amants entre deux eaux, égarés entre la fin de leur histoire et un nouvel amour ? De nouveaux amants ?  Des amants pour toujours ? Deux maladroits ? Deux écorchés ? Il faut laisser du temps au temps. Voila. 

 

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Commentaires
F
Je me souviens de ce film... J'aime Fanny Ardant. Si j'étais trés féminine, dans mon style, je voudrais avoir cette aisance. Elle porte des talons aiguilles comme je marche en Santiags.. (comment on écrit Santiag ? )
H
Ca me fait penser au "ni avec toi, ni sans toi" de "La femme d'à côté" de Truffaut. Un de mes films préférés.
frouchetouloumes
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