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frouchetouloumes
11 janvier 2012

Pense-Bête

Il faut que je l'écrive pour le croire enfin. Et le relire en cas de doute persistant. A la question: "tu cherches toujours l'âme soeur par ailleurs". La réponse est: "peut-être, oui, aussi". Je suis d'accord, le choix "d'âme soeur" est parfaitement grotesque. L'expression a fait long feu.Elle est décédée.  On fait ce qu'on peut. Avant, je t'avais demandé ce que tu attendais de moi. Depuis un dîner autour de Saturne, nous sommes en orbite, si je peux oser l'expression. Il y a eu noël en tête à tête et aprés l'heure. Il y a eu un voyage en Chine et une aprés-midi chez un confiseur.  Assez de baisers, de mains confondues, de corps enlacés pour que je puisse me permettre une question en direct. Quitte à sortir du virage. Je sentais bien derrière votre tendresse "trés particulière" soudre une inquiètude devenue familière depuis que vous vous ne m'aimez plus. Faudrait pas qu'elle s'attache la Petite Frouche. Avec tous ces embrasements, l'est foutue de nous faire une rechute en amour. Et moi, pauvre de toi. Enfin, je veux dire, lui, pauvre de lui, à nouveau plongé dans les affres si déplaisantes de la culpabilité. "Je savais bien que je te ferai du mal". Vous êtes incorrigible. 

Souffrir ? C'est un grand mot.  J'ai quitté le navire avant la marée. Je l'ai dit déjà, je le répète. A 140 euros par semaine, je ne peux pas me permettre de foutre en l'air une thérapie suivie avec conscience et assiduité. D'autant que je suis bonne élève. Moi, je me dis chapeau de ne pas en reprendre pour six mois. Franchement. Je ne regrette pas les heures, les nuits, le sang mêlé, les étreintes inondées. Rien. Je ne vous rendrai pas une seule miette du gâteau partagé entre la fin de l'année et le début d'une autre. Mais pas question de jouer les salles d'attente... Cherchez donc votre prochaine compagne. Je coulerai mes jours simples. Et qui sait ? Un jour, au coin d'un bois, je croiserai le méchant loup. Je vous ai demandé un nouveau silence. Ne nous revoyons plus.  Comme c'est dur de me passer de votre joie de vivre, de l'odeur de vos bras, de la puissance du désir, des mots que vous chamboulez. Je tourne autour de mes claviers pour m'empêcher de vous écrire. Mais non... je ne serai pas la maitresse d'un amant désaimant. Imaginez l'horreur d'ici un jour, un mois. Ou pire un an ou deux... Entre deux aventures, vous croisez enfin l'épouse qui vous sied. Et moi, la tête dans le sac, incapable d'aimer si bien votre peau et d'aller voir ailleurs, je deviendrai le corps étranger. Le truc gênant. Non. J'avoue que tu me déçois un peu sur ce coup. Tu m'as habituée à plus de panache. Ton histoire, on dirait du Sagan. Prend moi ou casse toi. C'est un peu fatigant d'aimer dans le sept/huit. 

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Commentaires
C
Tu me bats , j'en suis à 100 euros par semaine ,<br /> <br /> prix à payer pour vivre mieux.... Chères blessures .
frouchetouloumes
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