23 juin 2011
C'est tiède
Je pleure des seaux d'eau: il faut crever l'abcès et laisser partir le chagrin. Ne plus le contenir et accepter de s'en libérer. Finalement, quand on retient ses larmes on retient aussi la blessure. Comme si elle nous réchauffait et qu'on était affolé à l'idée de la laisser cicatriser. Je pleure des sceaux d'eau.
PS: dans mon élan de flemme, j'avais écrit "sceaux d'eau"... trop occupée à chouiner pour prendre le temps de chercher la bonne orthographe. Et puis un remord m'a distrait de mon petit chagrin. Je suis allée voir, j'avais tort bien sûr. Et pour ne pas tout à fait trahir ma première erreur: je choisis de corriger le premier seau et de laisser intact le dernier sceau. Hop.
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