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frouchetouloumes
3 novembre 2011

départ forcé

je m'enlise dans les nuits interrompues. A force d'écouter ma douleur, j'oublie ta peine. Les scènes de mon départ forcé remontent à la surface. Elles n'ont pas pris une ride. Sinon que j'ai changé depuis la première prise. Au moment de mon expulsion, je me suis à peine débattue... Il n'y avait pas l'ombre d'un doute dans tes yeux. Pas la moindre étincelle de compassion.  Rien ne t'attendrissait. Et surtout pas mes larmes qui au contraire allumaient ta colère et qui sait ton dégoût. Sidération dit-on. Le pire, c'est sans doute les mots qui suivaient le désir et qui me rappelaient que nos corps à corps ne déclaraient pas l'amour. En me baisant, tu t'appliquais à éviter les gestes de tendresse. Tu parlais dru, cru, nu. Tu me baisais sans m'aimer.  Et tu le disais. Il ne fallait pas que j'oublie de partir. Alors quand j'avais l'air de m'endormir un peu trop réjouie au contact de ta peau... quand je faisais mine d'y croire un peu, tu devenais plus odieux multipliant les preuves de ta déterminatoin à me quitter haut et court. Tu m'as privée de toi.

 

 

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Commentaires
F
vivement les ronds de serviette...
H
C'est comme un océan ton chagrin d'amour. On croit que la marée descend et puis les vagues reviennent de plus belle te submerger.<br /> Le temps des mers calmes viendra bien, ne t'inquiète pas...
frouchetouloumes
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