La main dans le sac ou la tête dans le cul ?
Flagrant délit.
je suis encore allée fourrer mon nez dans les odeurs laissées par le creux d'une aisselle, un coup de chaud de la peau. La princesse traque la chemise usagée avec un faible pour les cotons souvent portés.
A l'abri des regards, j'y vais à grandes goulées, je bois ça d'une traite comme on vide un verre au passage de la bouteille pour mieux le remplir à ras bord. La peur de manquer à n'en pas douter.
Ou retrouver les parfums de la bête ? Ca ne se croise pas tous les jours de si belles coïncidences épidermiques. Et je ne sais pas les projets de la lune: elle descend, elle monte, elle m'inspire ? ces temps ci, mes nuits ont les idées mal placées.
Faut pas chercher à comprendre, le lien est animal, il est fait des bouts de la chair, d'humus, d'eaux de corps, de musc, de jus, de relents, des parfums de la bête.
Pour que dure (un peu mieux) notre union, il fallait juste se laisser aller aux sens. Eux ne savent pas mentir. Sans chercher à saisir le sens. Et là, manque de chance: je suis tombée sur moi et mes bouts de fil coupés en 4. Mea culpa: notre amour est mort au débat..