j'habite quelque part
J'y suis, dans cette nouvelle rue, en train de prendre mes habitudes au café du coin. Faute d'internet at home, je me connecte ici dans cette drôle de maison dit Muras, bien plus que licence IV. J'y vais matin, midi et soir. Déjà on me sourit, on m'entoure, on m'aime un peu. J'ai déserté mon frouchetouloumes, le temps de faire et de défaire mes valises. Ma chambrette est claire comme une eau de roche, limpide, simple, sans détour. Elle voit le jour du matin au soir, baigne dans la lumière : je peux aussi m'imaginer bientôt en train de cultiver mon balcon. 7m2 mazette, ce n'est pas rien. D'autant qu'il faut ajouter à mes superficies une vue à perte de vue ou presque. J'aime les paysages d'une ville, même quand ils ne ressemblent à rien. Ca tombe très bien.